Vente de vins doux naturels

Dans le cadre de la vente des boissons alcoolisées, ces dernières sont classées en différentes catégories.
Selon leur nature et leur teneur en alcool, chacune dépend d’un groupe bien précis.
En l’occurrence, la vente de vins doux dépend de la licence du groupe 3
Ce dernier regroupe l’ensemble des alcools procédant d’une fermentation et ne dépassant pas 18°, ce qui est le cas des vins doux, synonymes de soleil et de saveurs fruitées. Ils sont obtenus par arrêt de leur fermentation en  leur ajoutant de l’alcool à 90°.
On obtient ainsi des vins doux peu vinifiés, qui conservent un taux de sucre élevé.

Sommaire
  1. - Quels sont les vins doux relevant de la troisième catégorie et quelles sont leurs caractéristiques ?

  2. - Obligations liées à la nature de l’activité


Quels sont les vins doux relevant de la troisième catégorie et quelles sont leurs caractéristiques ?

Ces breuvages trouvent leur origine au XVIII ème siècle, dans le sud de la France.
Les noms les plus connus sont le Muscat, le Banyuls et le Rivesalte pour ne citer qu’eux.
Chacun possède l’appellation de la ville dont il est la spécialité. 
C’est un médecin qui est à l’origine de leur création. Il a, en premier, ajouté de l’eau de vie à de la liqueur de vin.
Un mélange liquoreux et sucré en a résulté, ce fut la naissance du vin doux naturel. 
Attention, la dénomination  »naturel » peut être trompeuse.
Le processus d’ajout d’alcool pour interrompre la vinification et la fermentation n’a rien de naturel.
L’arrêt de la fermentation permet de conserver un taux de sucre élevé.
L’ajout de l’eau de vie permet d’ajuster ensuite le taux d’alcool pour en obtenir un breuvage à la fois doux et dont le taux d’alcool est comparable à un vin classique.
Les cépages employés pour leur élaboration sont souvent les mêmes : Grenache, Muscat, Malvoisie et Maccabéo.
Les raisins sont cueillis à maturité, donc gorgés de sucre, ce qui confère cette douceur et ces saveurs si particulières à ces boissons.
Une fois ce processus expliqué, il est compréhensible que le cidre, l’hydromel, le poiré, les liqueurs à base de fruits (cassis, fraise, etc.), mais aussi la bière par exemple, fassent partie de la même famille des boissons fermentées dont la concentration alcoolique est inférieure à 18°.

Obligations liées à la nature de l’activité

Qu’il s’agisse de vente à emporter ou à consommer sur place, les établissements doivent s’acquitter d’un type de licence différent.
Voici lesquelles sont relatives aux alcools de troisième catégorie.

  • Petite licence de restauration : elle concerne les restaurants qui proposent de l’alcool en accompagnement de la nourriture. Cependant, les verres ne peuvent être consommés qu’à table. Dans le cas d’une consommation au comptoir, l’établissement doit posséder une licence de débit de boissons.
  • Petite licence à emporter : nécessaire pour la vente d’alcool qui sera consommé hors de l’enceinte du point de vente.
  • Licence 3 : elle concerne les débits de boissons qui ne proposent que des boissons procédant de fermentation, à consommer au comptoir ou à table.

Pour vendre des boissons plus fortes, c’est la licence 4 qui est nécessaire.
Cependant, ces dernières étant limitées, il faut l’acheter et non la créer, sachant que son prix moyen est de 22 500 euros.
Il est important d’exercer son activité conformément aux réglementations mises en place.
Les sanctionsprévues dans le cas d’entorse aux lois peuvent s’avérer très importantes d’un point de vue financier. 

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