Vente de liqueurs apéritives

Les différentes boissons alcoolisées sont classifiées par groupe. Chaque catégorie comprend des types de boissons se ressemblant par leur procédé de fabrication comme par leur concentration alcoolique. Les boissons à base de fruits par exemple, dépendent de la licence du groupe 3, regroupant l’ensemble des boissons procédant d’une fermentation et dont la teneur est inférieure à 18°.

Il peut s’agir de vin de pêche ou parfumé, de liqueur de gentiane, ou de mélanges de plantes. Pour la plupart, la fermentation a été stoppée par l’ajout d’alcool. 

Quelles sont ces boissons et quelles sont leurs caractéristiques ?

Sommaire
  1. - Apéritifs du 3ème groupe

  2. - Alcools de troisième catégorie et obligations


Apéritifs du 3ème groupe

Ces breuvages ont pour la plupart une origine lointaine. La matière première était mise à fermenter pour obtenir des boissons alcoolisées. Jusqu’au XIIe siècle, elles n’étaient consommées qu’en l’état. Ce n’est que lorsqu’on décida d’ajouter de l’alcool au mélange qu’elles sont apparues.

En stoppant la fermentation, on conserve une partie du sucre qui aurait dû se transformer. Ainsi, on obtient des breuvages plus doux et plus fruités, conservant des saveurs proches de ce dont elles sont issues.

Il en existe de grandes variétés. Elles sont élaborées avec des fraises, de cassis entre autres, ou de plantes et offrent des particularités singulières en fonction de leur origine. La gentiane par exemple, est très amère et considérée comme désaltérante, alors qu’un breuvage issu de pêche par exemple, sera beaucoup plus sucré et liquoreux. Le seul point commun entre elles, est qu’elles proviennent du même procédé d’élaboration et possèdent une concentration alcoolique comparable.

Elles étaient surtout servies en préambule d’un repas. Cela remonte à une époque où elles étaient consommées pour leurs qualités médicinales. Cette pratique a perduré pour laisser place à l’apéritif que nos connaissons tous aujourd’hui. 

Alcools de troisième catégorie et obligations

Il s’agit de l’ensemble des boissons fermentées. Le vin et la bière par exemple, sont de cette catégorie, puisqu’ils découlent de la fermentation du houblon et du raisin. De même pour le cidre et l’hydromel.

Ces boissons apéritives n’excèdent pas 18° d’alcool, tout comme les vins doux naturels (muscat, etc.). Tous relèvent de la même réglementation et de licences adaptées.

Il s’agit de la  »petite licence de restauration », de la  »petite licence à emporter’‘ et de la licence 3. Selon que l’établissement permette ou non de consommer sur place, il relèvera de l’une ou l’autre des licences. Pour un restaurant, il sera impératif de les servir en accompagnement de la nourriture. 

Dans l’exemple d’un débit-restaurant à tapas, le cas peut s’avérer litigieux. Les tapas sont servies en accompagnement d’un verre et non l’inverse.

Il est très important de s’assurer de répondre à la réglementation en cours, sous peine de risquer d’importantes sanctions.

Il est également nécessaire de suivre une formation préalable à l’ouverture d’un débit de boissons. Cette dernière fait l’objet d’une déclaration préalable auprès des services de mairie. Elle a pour but de former aux bonnes pratiques liées à la vente de boissons alcoolisées ainsi qu’à la responsabilité qui en découle. Cet aspect est primordial aux vues des risques liés à leur consommation.

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