Quelle licence faut-il pour vendre du cidre ?

Un débit de boissons a pour obligation de posséder une licence pour vendre de l’alcool. Il en existe trois types différents, correspondant chacun à une nature ou à un degré d’alcoolisation spécifique.

A ce titre, la vente de vin doux, par exemple, répond à la licence du groupe 3 en matière de classification. Cette catégorie comprend l’ensemble des boissons alcoolisées découlant d’une fermentation.

Cette famille est large, mais chacun de ces breuvages ne doit pas excéder une concentration de 18° d’alcool.

Ainsi, le cidre dépend donc de cet ensemble. Son élaboration découlant de la fermentation de pommes et sa concentration d’alcool se situant sous la limite des 18°, ce breuvage répond correctement aux critères du 3ème groupe.

Cette boisson était déjà consommée par nos ancêtres dans le bassin méditerranéen à l’antiquité. Petit tour d’horizon de ses origines et des obligations relatives à sa distribution.

Origine de l’alcool de pommes fermentées

Sommaire
  1. - Origine de l’alcool de pommes fermentées

  2. - Le cidre

  3. - Le permis d’exploitation


Tout comme bon nombre de breuvages, le cidre trouve son origine dans l’antiquité.
Cette recette est basée sur la fermentation de jus de pomme. Après en avoir extrait le suc, ce dernier est mis à fermenter. 

Sa teneur en alcool est relativement basse (entre 2 et 8%) et elle a tenu la place de seconde boisson la plus consommée en France pendant longtemps.

Au XIIe siècle, on la retrouve sur de nombreuses tables d’auberges où elle est proposée comme succus pomis. Au XIIIe, l’invention du pressoir sonnera son essor.

Le cidre

Les pommes comme les poires, à la base de la recette, pourront dès lors, être écrasées en grande quantité.

Avec le temps, il prendra place sur les tables de luxe, comparé à la bière qui n’est, quant à elle, réservée que pour le petit peuple. 

Il est amusant de noter que l’Espagne lui donnera ses lettres de noblesse.

Les Basques voyageant à travers le bassin méditerranéen le démocratiseront et en feront une des boissons les plus populaires.

Aux vues de ses propriétés, il est classé en compagnie de boissons telles que le poiré, l’hydromel et autres liqueurs de fruits (cassis, fraise, etc.) procédant d’une fermentation et qui dépendent de l’obtention de licences pour donner droit d’en distribuer et d’en consommer.

Le permis d’exploitation

La formation obligatoire qui permet l’obtention des licences d’exploitation porte sur la sensibilisation aux risques liés à la distribution de boissons alcoolisées, aussi bien que sur la lutte contre les nuisances sonores.

Cet apprentissage a pour but de prévenir tous les risques liés à l’exploitation d’un débit de boissons. En effet, dès lors qu’il y a alcoolisation, il y a des risques.

Tant d’un point de vue sanitaire que de mœurs, les débits de boissons peuvent subir de lourdes sanctions s’ils ne veillent pas au bon comportement de leur clientèle.

Cela induit une responsabilité particulière qui incombe au propriétaire et au personnel des lieux.

Une déclaration préalable à l’ouverture est également nécessaire.
Elle s’effectue à la mairie et doit intervenir au moins deux semaines avant l’ouverture de l’établissement.

Si la vente de boissons alcoolisées est si encadrée et si stricte, c’est qu’il y a une part de responsabilité importante aux vues des risques qu’elles peuvent générer.

C’est pourquoi on attend d’un exploitant de débit de boissons, qu’il en soit conscient et qu’il exerce son activité fidèlement aux consignes qui lui sont imposées.

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